je vous souhaite la bienvenue sur le site d'un homme libre en acte et en pensée.
Ce n'est pas un (web)blog, ce n'est pas un journal intime.
Ce sont mes humeurs, mes inspirations, la facette de moi que j'accepte d'exposer.
Si vous trouvez des propos déplacés ou injurieux, c'est qu'ils sont ironiques.
Si certains propos vous blessent, faites-m'en part en courriel et nous en discuterons: encolpe.degoute@free.fr.
Une ombre passe sur ton visage.
Tes gestes se ralentissent.
Viens de passer cet instant figé où la mémoire fait ressurgir ce qui etait enfoui.
Tu n'oublieras jamais quelque soit le nombre de pages tournées.
Hier tu t'es réveillée seule dans ce lit. Tu avais tant à faire.
Tu étais comme paralysée, sans énergie.
Les objectifs sont des illusions que nous nous imposons à nous-même, mais pour quoi faire ?
Plus rien ne guide cette quête de sens. Ni la spiritualité, ni la victoire, encore moins le travail.
Pourquoi les religions nous mènent toujours à la haine ?
Pourquoi rester dans ce monde où la haine prend plus de place que l'entraide, que l'amour.
Si tout a une fin pourquoi pas ici, maintenant⋅
Puis il y a eu cette publicité absurde sur ton téléphone.
Des femmes dans des zones de conflits, de violence.
Seule, en danger, comme toi.
L'agresseur arrive, se rapproche et bloque toute possibilité de fuite.
Le véhicule s'ouvre et sort l'amour jamais oublié.
Les amoureux s'étreignent et le slogan qui traverse les âges s'affiche :
« Faites l'amour pas la guerre »
Tout ça pour une marque de préservatif.
Cela faisait écho en toi. Tu as pleuré à chaudes larmes.
À la fois tu es tombée plus bas voulant ignorer ce monde absurde, détestable.
À la fois tu as trouvé un mince chemin d'espoir.
L'amitié, l'amour.
Tu avais encore des choses à vivre ici pour eux, pour moi.
Pour ces inconnus qui partageront cet espoir.
Aujourd'hui je suis là près de toi.
Viens dans mes bras.
Reste un peu contre moi.
Le temps que tu voudras.
Dis-moi ce que tu veux.
Ou ne dis rien mais ne t'enfuis pas.
Je ne peux sans doute pas grand chose mais je resterai près de toi.
Lorsque je suis né j'étais le bébé, l'enfant de la famille.
J'ai grandi à l'école primaire est je suis devenu l'enfant de mon village, de mon quartier.
Au collège je suis devenu l'enfant de mon pays, de ma ville.
Arrivé au lycée, j'ai fait remuer ciel et terre pour défendre ma région.
Ensuite le travail, les études, les voyages... et une communauté.
Avec internet et la communauté du logiciel libre j'ai cru pouvoir être citoyen du monde, faire tomber les frontières et défaire les oppresseurs de la liberté.
J'en oubliais le besoin identitaire de chacun. Ce besoin qui nous pousse à prendre nos repères dans notre passé, dans nos racines. Combien d'entre nous continuent de clamer haut et fort qu'ils viennent d'une ville, qu'ils supportent une équipe, qu'ils défendent une région ?
Même ceux qui sont passés outre ce reflexe identitaire se sont souvent raccrochés à une nouvelle communauté : la Mathématique pure, l'entreprise, le bar du coin, les anciens de telle ou telle école et tant d'autres. Et c'est cela qui nous définit autant que notre appartenance à ces communautés les définit.
Chaque communauté est un être vivant qui nait, évolue puis décline et meurt. Un regroupement de maison va s'agglutiner en village, ou disparaitre avec les propriétaires et le manque d'entretien. Un village ou une ville va devenir une ville ou se regrouper en communauté de communes ou il finira par péricliter. Une région va voir sa population croître et son identité s'affirmer ou finira par se morceler et être englobée par les régions voisines.
Pourtant une identité ne va pas disparaitre lorsqu'elle se regroupe avec d'autres. Elle va s'enrichir à leur contact, devenir plus complexe et souvent plus codifiée au fur et à mesure que la concurrence va s'accroître. Il pourra même y avoir un rejet en bloc de ces autres identités qui finalement sont considérées comme trop différentes et une séparation du regroupement.
Aujourd'hui quelles identités me sont chères ? J'aime ma ville, ma région et mon pays. Il y fait bon vivre et malgré des tracasseries quotidiennes, je n'ai pas à me plaindre. Ils font partie de ma culture mais je ne les mets pas en avant dans mon identité.
Toujours au niveau géographique, je suis européen. Existe-t-il une identité européenne ? Nos politiciens nous disent que oui en même temps qu'ils font tout pour augmenter l'identité nationaliste voir même régionale pour certains. Demandez à un Anglais, un Allemand, un Français, un Polonais ou un Corse s'il se sent européen. Dans le meilleur des cas, il vous répondra poliment oui, sans doute, mais qu'il ne comprend pas trop ce que cela représente. L'Union Européenne est un bouc émissaire. Et qui veut avoir l'identité d'un bouc émissaire ? Si seulement une carte d'identité européenne existait avec une monnaie vraiment unique et une défense commune... Finalement ce n'est toujours qu'un marché commun, une communauté économique européenne.
Mais au final, pourquoi vouloir s'arrêter à une identité européenne alors que le monde est à notre porte. Tout est mondialisation : la santé (OMS), le commerce (OMC), les conflits armés (ONU), l'argent (FMI), l'art et l'Histoire (UNESCO) et sûrement tant d'autres que j'ai oubliés. Pourtant il n'y a pas d'identité mondiale. Les problèmes de climat n'y font rien : ils sont écologistes avant d'être terriens. La crise économique met en avant des altermondialistes : mais de quelle autre monde parlent-ils avec autant de violence ? Quelle représentativité a le G8, G9 « élargi » ou même le G20 pour prendre une décision au niveau mondial ?
Pourtant, je revendique l'identité de terrien. Je voudrais avoir un gouvernement qui prenne des décisions et qu'il les exécute. Je voudrais une justice planétaire qui fasse respecter les libertés fondamentales. Je voudrais un organe législatif capable d'établir des lois (et pas des résolutions) qui permettraient à la justice de travailler correctement. Les gouvernements étatiques ont montré leur incapacité à voir plus loin que leurs frontières en terme de gestion des ressources et en terme de contrôle des entreprises. Un gouvernement mondial pour les terriens que nous sommes. C'est ça la vraie révolution ! L'idée n'est pas nouvelle et je ne me sens pas spécialement communiste ce matin (et encore moins troskiste). Où sont ces hommes qui eurent le courage de créer les « états unis » d'Amérique du Nord ? Où sont ceux qui eurent le courage de rassembler l'Europe même s'ils ont manqué d'ambition au final ?
Aujourd'hui, je suis conscient que je rêve donc je suis. Ce rêve je le partage avant de redevenir poussière car les Hommes partent mais les idées restent.
Toi que j'observe, au fond des yeux ou à la dérobade, dès que j'ai l'occasion de te rencontrer. Toi que je déshabille du regard, mordant tes formes d'un clin d'œil, me régalant d'un sourire. Toi dont je recherche la compagnie pour ta franchise et ton envie de vivre. Toi qui est mon inspiration, ma muse, mon fantasme. Toi que je veux mienne sans oser le dire. Je ne suis pas un amoureux transis qui veux te voir dans la cage de ma jalousie. Si je t'admire c'est pour ton indépendance et ta loyauté. Si je souhaite te serrer dans mes bras, te possèder c'est pour que tu m'insuffle de cette énergie qui émane de toi. Mais au fond, je te veux libre et sereine, sans moi, car c'est comme cela que tu es toi.
Dans le pire des cas, l'objet de la passion est une femme.
Bien souvent c'est aussi le premier pas vers l'inconsistence et l'à peu près.
Pour ma part je préfère ce dernier car c'est la seule forme qui ressemble à la beauté de la nature.
- Si l'enfer se dilate à une vitesse moindre que l'entrée des âmes en enfer, alors la température et la pression en enfer augmenteront indéfiniment jusqu'à ce que l'enfer éclate.
- Si l'enfer se dilate à une vitesse supérieure à la vitesse d'entrée des âmes en enfer, alors la température diminuera jusqu'à ce que l'enfer gèle.
Aujourd'hui je vais quitter Monique. Je suis au volant de ma voiture et d'ici trois heures je serai rentré et je lui annoncerai la nouvelle avant de prendre mes affaires et de repartir aussi sec. Je ne veux pas m'attarder sur des explications interminables, je veux tourner la page. Le temps de m'extirper des bouchons de fin de semaine et je pourrai reprendre le cours de mes réflexions.
Cette semaine passé loin de notre vie commune m'a permise de faire le point sur nos trois dernières années. Mon employeur à besoin de moi dans cette ville. Être la tête de pont en vue de l'établissement d'une nouvelle succursale est assez épuisant. Entre les clients à satisfaire et la prospections je ne sais plus où donner de la tête. Pourtant je me sens bien, motivé. J'ai retrouvé mes réflexes de jeune loup sortant de l'école et rien ne doit me faire obstacle. Surtout pas une relation emblourbée dans une attente sans fin.
Alors que je j'avance, que j'ai besoin de mobilité et de liberté, toujours plus elle m'enferme dans l'image qu'elle a d'un partenaire idéal: toujours présent et au petit soin pour elle et sa carrière. Et quelle carrière ! Devenir directrice de musée... lorsque le précédent partira à la retraite, ainsi que ses successeurs directs, si la politique du moment ne présente personne de mieux. Il y a ceux qui utilisent la promotion canapé, et elle c'est la promotion cercueil. En tout cas, ce n'est pas moi qui vais rouler à tombeau ouvert oujourd'hui. La circulation reste dense et une certaine nervosité est palpable dans les brusques changements de files que je vois régulièrement. Il est temps de faire une pause pour laisser passer la cohue.
Un petit jus bien noir c'est tout de même mieux qu'un accident sur l'autoroute. L'un dans l'autre je ne suis pas si pressé: de toute façon ma décision est prise. Comme d'habitude elle me reprochera ce retard, elle me reprochera aussi de ne pas l'avoir prévenu et qu'elle a fini par diner sans moi. De toute façon elle dine toujours avant que je rentre et elle picore pendant que je mange histoire de faire bonne figure. Surtout histoire de pouvoir me raconter les petits malheurs de sa journée ou de sa semaine selon le cas.
Parfois j'ai l'impression d'être son analyste, ou un confesseur. Comme si je pouvais absourde ses péchés ou guérir ses névroses. Je me réfugie alors dans mes pensées en lachant une petite phrase de temps à autres: « Je ne dis pas non » ou « C'est clair ! ». De toute façon mon opinion ne lui est d'aucune aide dans ces sphères poussiéreuses. « Homme tu es poussière et tu retournera à la poussière ! » Dieu doit être conservateur et notre planète est son musée des horreurs.
Pour ma part cela serait déjà bien si j'évitais de prendre racine ici. D'ailleurs la route semble moins chargée maintenant.
Et zut ! Forcément un accident à la sortie que je dois prendre. Je suis bloqué depuis une demi-heure et mon portable ne passe pas. D'un côté cet accident sera parfait pour justifier mon retard, d'un autre cela m'exaspère d'être coincé ici à moins de dix kilomètres de chez moi. Avec un peu de chance la télévision parlera de l'accident et elle ne m'enverra pas sa bordé de messages inquiets habituels. Quoiqu'elle pourrait penser que c'est moi qui ai eu l'accident.
Tiens, cela roule un peu. Les secours ont du dégager une voie pour délester une peu le bouchon. D'ailleurs mon portable sonne déjà. Je devais être dans une zone d'ombre. Comme prévu elle m'a laissé des messages. Le premier est inquiet ainsi que le deuxième. Le troisième par contre est un peu plus tendu. Mon retard et mon silence semblent l'ennerver au plus haut point: elle s'est laissée aller à un sarcasme comme point final.
Qu'elle aille au diable ! Je comprends que cela doit être pénible de m'attendre en permanence, mais en même temps c'est toujours moi qui dois me plier en quatre pour avoir un emploi du temps qui me permet de la rejoindre chez nous. Impossible de la faire bouger en dehors de sa maison de poupée Barbie avec moi dans le rôle de Ken et ses deux confidentes de le rôle des pimbèches de service. De vrais catastrophes ambulantes.
Maintenant il faut que je trouve une place pour me garer. J'espère que je ne vais pas devoir encore aller me garer trop loin... il semblerait bien que si. C'est une perspective vraiment réjouissante avec cette pluie verglaçante qui commence à tomber. Définitivement c'est une mauvaise journée. Ce sera un cadre parfait pour une rupture.
Aujourd'hui je vais quitter Monique. Mon train est bloqué à quai. Au moins, je suis au chaud dans ce wagon surbondé de fin de semaine. Tout le monde est impatient de rentrer chez lui, cela se voit. De l'homme pressé que je suis à l'étudiante qui est à mes côtés. Autant prendre ça avec philosophie et engager la discussion avec cette voisine qui est ma foi fort appétissante pour un futur célibataire. Est-ce que je pourrai la séduire le temps de ce voyage en train ? Surement pas, mais cela peut être amusant d'essayer.
Ma relation avec Monique ressemble à une rupture. Plus elle s'enferme son train-train en attente d'avoir une promotion, j'obtiens toutes les promotions que je demande. Plus elle s'enferme dans notre appartement et perd le contact avec ses amis, plus mon travail me demande de longs déplacements et occasionne de nombreuses rencontres. Notre éloignement vient plus du fait qu'elle stagne et se renferme sur ce qu'elle considère être notre couple que de la distance que nos travails mettent entre nous.
Cette demoiselle à côté de moi est décidément bien charmante. A finir...
Comment décrire la spontanéité d'un sourir ?
Comment décrire la beauté de votre visage lorsque vos yeux plongent
dans les miens ?
Plus un mot ne sort, il ne reste que vous et moi.
Dans ces wagons remplis de solitudes je vous cherche comme la fleur
qui attend un rayon de soleil dans un printemps pluvieux.
Apprenez-moi à vous connaître, à vous rêver, à vous écrire.
Ce fut une rencontre ratée, une incompréhension totale... Finalement, pas tant que ça.